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Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, le paradis lui, est pavé d’échecs

Comment se façonne le succès, la réussite, le bonheur? Le rayon développement personnel de votre librairie vous donnera toutes les réponses à ces questions. Aujourd’hui, ce que je souhaite ardemment partagé à travers cet article, c’est tout ce qui ne se lit pas. A titre d’exemple, si vous avez déjà vu Full Metal Jacket, sachez que d’expérience ce qui ne se retranscrit pas dans le film, c’est le manque de sommeil. N’importe quel jeune parent (responsable) sait de quoi je parle…

Ce qui manque souvent aux livres, c’est le processus créatif. Lire un livre de développement personnel, c’est un peu comme boire sans soif (de l’alcool bien sûr) : On travaille son imagination, on se dit qu’on va soulever des montagnes et puis on se heurte à la réalité une fois l’oeuvre digérée. C’est là où je vous parle des bonnes intentions : il y a celles qu’on a pour soi, puis pour les autres (parfois au détriment du libre-arbitre) et puis ça devient vite l’enfer. Une intention tend à agir.

A ce sujet, on a cherché à étudier le comportement biochimique du corps pour comprendre ce qui se passe quand vous bougez un bras par exemple. Des mecs étaient branchés des électrodes plein le corps et ils disaient « je vais bouger le bras ». Des ordinateurs ‘achement intelligents étudiaient ensuite ce qui se passait. Quoi que vous en pensiez le bras bougeait et le cerveau analysait ensuite que le bras avait bougé. Le cerveau n’avait envoyé aucun signal avant l’action.

Deepak Chopra résumait cette idée comme tel : ce système nerveux qui fait bouger le bras c’est une chaîne de pompiers qui se donnent des seaux d’eau pour éteindre un feu. Ils ont tous un seau dans les mains, y compris le premier pompier. Mais on ne sait pas qui? où? comment? ce foutu seau est arrivé dans ces mains.

C’est pour ça que dans ma branche (le magnétisme) il faut savoir être très terre à terre. Le cœur de métier reste d’aider des personnes qui souffrent à se guérir. Je pourrais vous parler des anges et des chakras pendant des heures mais avec un doigt coincé dans une porte ou une maladie chronique douloureuse, l’intérêt reste limité. J’en viens maintenant à cette idée d’échecs avec un « S ».

Ce qu’on ne dit pas dans tous ses livres c’est la dose d’échecs à encaisser avant de voir le bout du tunnel. Pour parvenir à un certain résultat, il faut bien assumer seul ses échecs. Thomas Edison avait trouvé un moyen de vivre pour supporter les milliers d’échecs qui ont précédé sa première ampoule fonctionnelle. Pioché sur gralon.net :  »
Pour mettre au point un filament capable d’émettre de la lumière au passage de l’électricité, Thomas Edison a recherché le matériau idéal aux quatre coins du monde. Après avoir testé 6000 échantillons de végétaux et réalisé quelque 1200 tentatives, il a finalement opté pour un filament en bambou carbonisé.  »

Vous pensez le cas extrême mais après une dizaine de livre sur le développement personnel et autant d’extraits, d’histoires de succès et de biographies inspirantes, le point commun est le même : des échecs à répétition et seuls. Parce que finalement, chaque échec devient une marche d’escalier, une part d’un processus qui tend vers un but. Débrouillez-vous pour le trouver!

Mais comme disait ma grand-mère avec toute la sagesse qui lui était propre : « le succès, le bonheur, la réussite sont des échecs pour celui qui y voit un objectif à atteindre. Quand, c’est un processus nourrit par des intentions, qui deviennent des actions, alors on peut espérer voir la lumière ». Merci mamie.

Bref, vous l’aurez compris, le Paradis est pavé d’échecs. Hésitez pas à marcher dessus alors.

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