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Une voie du bonheur

J’aime autant écrire sur le bonheur, qu’il y a de faits divers sordides dans les actualités quotidiennes. Et pourtant, je vous assure que c’est un sujet difficile à évoquer. Il y a maintenant près d’un mois que je cherche des histoires incroyables à raconter comme celle d’Arlette. Pourtant, toute l’industrie du divertissement (informations comprises puisqu’elle applique les codes du story-telling, la politique également mais c’est un autre sujet) raconte des histoires.

N’importe quel programme grand public, même petit public ou de niche utilise la narration, l’effet de suspense, de mise en scène pour raconter des histoires. Toutes les émissions de « télé-réalité » ont des équipes énormes qui réfléchissent à comment raconter des épopées (« Bryan va-t-il sortir avec Pamela? », ou « Jean va-t-il se faire exclure de son groupe comme une petite merde » par exemple). Derrière toutes ces histoires divertissantes, il y a ce mythe : « Les gens ont bien besoin de se détendre ».

Après on peut rajouter ce qu’on veut après la phrase « les gens ont bien besoin de se détendre :

  • avec des histoires niaises
  • avec des histoires intelligentes
  • avec des histoires inspirantes
  • avec des histoires heureuses »

D’un point de vue ésotérique je participe moi-même à ces histoires en y mettant des pensées quand j’écris à ce sujet. Mais j’y ajoute une autre pensée plus forte « des histoires inspirantes comme celle d’Arlette provoquent plus de bonheur ». Et c’est bien pour ça que j’en cherche désespérément depuis un mois maintenant. Il me faudra peut-être un an pour trouver une nouvelle Arlette qui vous coupe le souffle en 20 minutes d’une vie entière, mais je trouverai.

Le bonheur est toujours une affaire de choix. Dans cette petite révolte que je mène sur mon blog (qui ça va intéresser sur twitter?), je mise beaucoup sur l’effet de propagation des émotions. Vous pouvez bien sûr regarder ce qui se passe dans le monde (crise sanitaire/économique/sociale…) mais ici vous aurez toujours un exemple de joie et de bonheur qu’il est possible d’envisager et de suivre.

J’ai l’impression que souvent, les histoires épiques ont plus de succès, ou du moins celles qui suscitent de fortes émotions (vengeance, violence…). Le bonheur a un aspect mielleux que ne provoque pas la même dopamine qu’un verre de whisky mélangé à un cigare cubain. A mon sens toujours, le bonheur est un choix incroyablement difficile parce qu’il implique souvent des vertus quotidiennes. Etre à l’heure, être loyal, serviable, aimant, empathique, fort, représentent des rayons entiers de bibliothèques qui sont des pensées et des actions contre-intuitives.

Il n’y a aucun livre grand public qui apprend à fumer, boire, être infidèle, en colère parce qu’il suffit de le faire pour le devenir. A ce moment s’oppose la notion de bonheur immédiat et de bonheur différé. Cas typique : un régime alimentaire sain face à de la junk food régulière. Devenir un « champion » nécessite alors des efforts et un moral démesuré.

Bref, le bonheur n’est ni naturel, ni facile, ni confortable sinon pourquoi autant de gens auraient besoin de se détendre avec des histoires… Rassurez-vous, lire et écrire n’est pas non plus naturel pour un enfant à la naissance, mais ça s’apprend très bien. Il y en a même qui finissent par devenir des champions de l’histoire et qui propagent leur rêves comme on propage du bonheur.

Bien à vous,

Boris

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