-Article précédent : l’intention éthique (sans la morale)–
A supposer qu’il existe une capacité à soulager des douleurs à travers du magnétisme, qu’elle soit issue d’un « fluide magnétique » ou de la force Jedi, il y a forcément un changement physiologique associé, même s’il n’est pas visible. La mémoire par exemple, ne peut être posée sur une table devant vous. On rabâche pourtant à souhait à l’école que le cerveau « est comme un muscle qu’il faut entraîner ».
Alors, s’il existe un réseau neuronal qui engendre des émotions, ou qui soulage des douleurs, ce dernier a besoin de se construire. C’est ce que vous faites depuis plusieurs semaines avec vos verres d’eau normalement. Mais un autre facteur essentiel à la construction de cette faculté, c’est l’importance de la visualisation.
Dans les livres de vulgarisation sur les facultés du cerveau, on évoque souvent l’entraînement de grands sportifs qui revivent l’épreuve « dans la tête » pour s’entraîner. A l’aide d’appareils branchés, d’électrodes et d’autres outils technologiques, on étudie ce qu’il se passe « dans la tête du sportif » et dans son corps. Pour résumé, le cerveau ne fait pas la différence entre l’épreuve et l’entrainement mental. Les même zones cérébrales et les même muscles s’activent.
C’est ce qui fait dire parfois que le cerveau ne fait pas de différence entre le présent et le souvenir. C’est ce qui permet de créer des réflexes, mais c’est aussi ce qui fait « revivre » certains traumatismes. Mais alors, pour soulager une douleur, il ne suffit pas de convaincre son cerveau que c’est possible, il faut aussi lui permettre de tordre le coup à deux concepts fondamentaux auxquels nous sommes soumis en permanence : l’espace et le temps!
Pourquoi?
–> Parce que si soulager une douleur requiert de développer un réseau neuronal associé à cette capacité (comme l’on développe sa mémoire), il faut d’abord déconstruire une partie du réseau pour laisser la place à cette faculté. Si vous restez convaincu que c’est impossible, le réseau correspondant va se construire sur cette base. Si vous « cassez » les notions d’espace et de temps, votre cerveau va se « libérer » de certaines contraintes « matérielles ».
Vous avez ici la réponse à la fameuse question : à distance, comment ça marche? Si l’espace s’étire à l’infini, et que vous pouvez vous situez au centre de l’infini, peu importe que l’autre point de conscience se situe à un mètre de distance au cabinet ou de l’autre côté de l’Atlantique. Placez deux point sur une feuille blanche et voyez-la comme l’espace infini. Pour mieux comprendre schématiquement ce qu’il se passe, je me suis amusé à vous faire un petit schéma :

De même, je vous invite à lire deux ouvrages pour « casser » ces deux notions : « le système quantique » de Kinslow et « les guérisseurs russes » de Grabovoï. De ma propre expérience, ce sont ces deux livres qui m’ont permis de me soulager quand j’en ai eu besoin et que je n’avais aucun support à disposition (impossible de prendre des poches de glace ou des compléments alimentaires sur le terrain quand j’étais dans l’armée). Si vous associez à ça, quelques techniques de respiration comme Wim Hof ou de la cohérence cardiaque, vous devriez vite voir votre potentiel se révéler.
Vous avez là, les fondements de ce que j’utilise depuis maintenant 3 ans presque. Rien de plus. Mais si c’était si simple, tout le monde le ferait n’est-ce pas? Il y a un autre facteur, à prendre en compte : le 2ème point de conscience.
Comme analogie, prenons le téléphone. Vous pouvez communiquez votre message de n’importe où dans le monde, mais cette communication dépend grandement de votre matériel, de votre environnement (parler depuis un hall de gare rend la conversation plus délicate que depuis votre lit, surtout pour une rupture), de vos intentions, et de votre interlocuteur.
La vie fait qu’il n’est pas toujours évident de rester concentré, et la fluctuation des événements nous poussent à agir, en fonction des événements. Au milieu de ça, il faut être capable de se concentrer pour soulager des douleurs. Une croyance voudrait qu’il faut être à un niveau optimal en permanence pour « magnétiser » (genre zen, détendu, en forme, en permanence).
Pourtant, vous êtes en mesure de conduire ou de préparer à manger même fatigué, contrarié ou heureux. Il est possible que votre repas, ou votre conduite soit affectée par les événements et votre état mais vous serez en mesure de le faire. Si vous voulez des témoignages de personnes qui tiennent la barre malgré les « événements », demandez à n’importe quelle jeune maman responsable à quoi ressemble son quotidien, surtout la première année.
On en revient toujours à cette histoire d’intentions générées. Cette pensée liée à une émotion est votre principal outil et matériau de base. Comment alors renforcer son « matériel », ses intentions, et par extension, son magnétisme C’est l’objet de l’article dans deux semaines.
« Mais Boris, et le temps, tu n’en a pas parlé »… C’est encore plus facile de casser le cerveau à ce sujet. Demandez-vous :
Si le temps s’étire à l’infini et en boucle, combien de fois ai-je déjà vécu cet instant?
A dans deux semaines,
Bien à vous,
Boris
-Article suivant : Mettez du karaté dans votre vie! (et de la vie dans votre karaté)–
Si mon travail vous plaît et que vous souhaitez y contribuer je vous suggère un livre que j’ai écrit. C’est un objet de divertissement plus qu’un guide, et ça m’aide également à me faire vivre ainsi que ce site. J’espère qu’il saura vous divertir et vous fournir une source d’inspiration supplémentaire :
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