La Loi de l’attraction n’est que du bon sens, avec une pointe de magie
-Article précédent : A la poursuite de l’horizon–
Voilà un an normalement que vous suivez ce cycle sur la Loi de l’attraction. Le plus délicat, ce n’est jamais de fixer son intention dans ses pensées (avoir un yacht, rencontrer l’âme soeur…) mais de la fixer dans la matière. En théorie, vous avez commencé une nouvelle habitude chaque mois pour aller dans une direction qui vous convient. On va les résumer :
- Définir une intention claire (pourquoi vouloir le yacht? pour flamber ou pour éprouver une forme de liberté? Si c’est pour la liberté, le yacht est-il vraiment nécessaire? Et finalement, pourquoi se l’interdire si tout est possible?)
- S’entourer! C’est de loin à mon avis la chose la plus importante. Pour l’entourage, l’équation est simple : les qualités d’une personne sont-elles suffisantes pour rattraper ses défauts? Contrairement à certains milieux artistiques ou politiques, on ne se demande pas s’il faut dissocier deux parties morales supposées chez une personne mais au contraire, on les additionne et on se demande si ça nous convient du point de vue de l’éthique. Si ce n’est pas le cas, trouvez des gens avec des qualités supérieures à leurs défauts et entourez-vous correctement!
- Soyez vigilant dans votre gestion émotionnelle. Vous trouverez autour de vous ou sur internet, au milieu de 7,7 milliards d’êtres humains des personnes qui s’effondrent après un divorce et d’autres qui tiennent la barre malgré une guerre civile ou une catastrophe naturelle qui tue. Votre émotion doit être le prisme d’une réalité que vous façonnez (si c’était aussi facile, tout le monde serait content en ayant à boire, à manger et un abonnement Netflix).
- La valeur morale de vos décisions n’a d’impact que sur votre psyché mais si vous magouillez, vous serez mathématiquement entourés de magouilleurs. Et à un moment donné, vous finirez bien par vous faire avoir. Avoir une éthique et une morale permet de créer un thermomètre convenable. Jaugez-le avec attention.
- Comprenez vos limites et par conséquent, votre sphère d’influence! Le concept est primordial car il vous empêche de faire un signalement de vertu (dire par exemple sur un réseau social quelconque que vous êtes contre la méchanceté parce que vous êtes quelqu’un de bien). En limitant vos actions inutiles, vous laissez de l’espace à quelque chose d’utile. Si vous consacrez votre temps à un hobby ou à devenir meilleur, votre influence aura un impact d’autant plus grand sur votre environnement. Je n’ai jamais vu aucune pancarte lors d’une manifestation ou sur Facebook changer le monde.
- Prenez la mesure de ce que signifie être et/ou avoir. L’argent et la santé sont de supers moyens de devenir et d’obtenir mais ce mouvement qu’on appelle la Vie a besoin de bien plus sinon aucun homme riche ne serait malheureux, et tous les pauvres seraient bien loin du bonheur. Sans une compréhension intime de ce que vous estimez nécessaire pour être et avoir, comment l’Univers, Dieu ou la Loi de l’attraction peut vous offrir ce que vous souhaitez?
- Les théories quantiques dans notre cas ne servent pas à crédibiliser la théorie mais à la rendre plausible pour le système neuronal. Au lieu de justifier tout ça auprès de Dieu, vous pouvez invoquer la science et la conception que l’on a des lois de la physique pour justifier que par un mystérieux effet de causalité, vous attirez à vous ce que vous pensez (mais vous pouvez aussi dire que c’est grâce à Dieu, personne vous en voudra sauf peut-être quelques rabats-joies). Tout ça n’a aucune valeur scientifique et sert juste à confirmer ce que l’on pense.
- Appréciez la valeur de ce que vous estimez juste ou vrai, et en silence. Le silence permet à l’ordonnateur ou l’ordonnatrice de tout ça de travailler en paix et très efficacement. Quand vous forcez quelqu’un à écouter votre bonne parole, vous rajoutez une somme de consciences qui doivent s’accorder avec votre désir ou votre objectif. Si vous n’êtes pas parfaitement aligné avec votre interlocuteur, vous donnez du travail supplémentaire à cette « énergie ». Alors même si on suppose la source infinie, ça prend plus de temps pour organiser les ramifications. Le silence permet de grandement limiter les ramifications inutiles.
- Il y a une pointe de chance non négligeable à toutes nos théories mais statistiquement, vous avez plus de chance de gagner au loto si vous jouez toutes les semaines que si vous jouez un ticket à noël et un autre au 14 juillet. Faîtes suffisamment confiance au processus (que vous avez créé) pour recommencer à l’infini.
- Comprenez la force de votre pensée. Elle un moteur puissant qui ne s’arrête qu’à la mort (à supposer qu’elle meurt avec nous).
- S’il est impossible d’atteindre l’horizon, à quel moment considère-t-on que le voyage s’arrête ou que nous sommes là où nous le souhaitons? je laisse la question ouverte pour que chacun médite dessus avant de se brosser les dents ou dans le lit avant de dormir…
Si vous enlevez l’aspect un peu New Age des 11 points cités plus haut, vous verrez que ce n’est principalement que du bon sens. Mais si c’est si facile, pourquoi tout le monde ne le fait pas? C’est le problème de la liberté, c’est qu’elle nous laisse le choix. Nos décisions nous semblent toujours raisonnable mais c’est une biais cognitif, c’est-à-dire qu’un morceau de notre cerveau est fait pour considérer que toutes nos actions sont réfléchies.
C’est rarement le cas. Nos décisions sont conditionnées par un réflexe de survie inné et si une décision n’entre pas directement en conflit avec votre instinct de survie, alors c’est raisonnable. Dans ce cas, pourquoi fume-t-on même si on sait que ça nous tue lentement? Peut-être pour faire partie du groupe à l’adolescence (on ne survit pas sans l’appui de la tribu), ou parce que c’est une drogue (le cerveau en a besoin pour survivre) ou encore parce qu’on est libre (je suis un homo sapiens sapiens tout de même. Ma race a marché sur la lune, je peux bien fumer quelque clopes!).
En faisant une brève recherche pour finir cet article et cette formation, j’ai cherché le pourcentage de gènes qu’ont en commun les êtres humaines et les bananes (vous trouverez le lien de l’article ici en anglais). Figurez-vous que nous avons 60% de gènes en commun avec les bananes à égalité avec les poules (60% également). Si on regarde ensuite vers les singes, on constate que l’on a 96% en commun avec les chimpanzés. Entre chaque être humain, même si vous prenez le plus beau et le plus moche du monde, ils ont 99,9% de gènes en commun!
Maintenant, considérez le gène comme un déterminisme génétique. Quand animal vient au monde, même s’il apprend par ses géniteurs à chasser, survivre, il y a une programmation du vivant à travers les gènes et c’est ce qui fait que dans la nature, les prédateurs et les proies semblent très bien organisées. Mais avant de me parler de darwinisme social ou de loi de la jungle dans la civilisation, laissez-moi souligner un dernier détail.
La différence de gènes entre l’humain et les animaux n’est pas positif pour l’humain mais bien pour les animaux. Cela signifie que quand un singe à 100% de gènes, les 4% d’écart sont en sa faveur. Le « trou » de quelques pourcents représente des gènes que nous n’avons pas. C’est un déterminisme génétique qui nous manque et que la nature a cru bon de remplacer par le libre arbitre. Le choix que nous avons quand nous prenons une décision provient du vide que la nature a laissé dans notre évolution avec 96% de gènes du chimpanzé.
Vous voyez où je veux en venir? Puisqu’il y a un faible pourcentage de décisions qui n’ont aucun déterminisme génétique et qui appartient surtout à la morale (« je le fais parce que c’est bien »), c’est ce pourcentage que nous interprétons comme la source de notre réflexion. En fait, nous agissons majoritairement par automatisme, et quand ça n’est pas le cas, c’est qu’il n’y a pas eu encore de gène pour nous souffler la décision à prendre!
C’est cette marge de quelques pourcents qui permet la liberté et le choix dans n’importe quelle situation de décider, parfois à l’encontre du bon sens, ou de notre cerveau reptilien (celui qui décide de survivre en permanence par le combat ou la fuite).
Si dans ce mince espace de liberté, vous mettez un peu de bon sens et que vous appliquez ce qui a été évoqué toute cette année, je suis sûr que la Loi de l’attraction fonctionnera à merveille. Vous avez toujours le choix…
Avec toute ma gratitude pour m’avoir lu jusqu’ici et en espérant que ça vous apportera autant de joie et de bonheur que j’ai eu la chance de générer jusqu’à aujourd’hui.
Boris
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Si mon travail vous plaît et que vous souhaitez y contribuer je vous suggère un livre que j’ai écrit. C’est un objet de divertissement plus qu’un guide, et ça m’aide également à me faire vivre ainsi que ce site. J’espère qu’il saura vous divertir et vous fournir une source d’inspiration supplémentaire pour prospérer et être en meilleure santé.
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