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Gérer ses émotions, c’est gagnant, dans la durée

Perdre, ça fait souvent l’effet d’un train qui vous passe sur le ventre. Les petites victoires font les grandes défaites a dit Napoléon si ma mémoire est bonne, mais il a dû le dire à Austerlitz, pas à Moscou. Et quand je parle d’émotions, je parle bien sûr de celles qu’on a après une défaite mais plus encore de celle qu’on a après une victoire.

Le cerveau a cette particularité de faire remonter à votre mémoire ce que vous avez décidé de garder de côté. Face à l’afflux constant et massif d’informations, votre cerveau garde des traces de tout mais créé des souvenirs sélectifs. J’ai pas inventé l’eau chaude, c’est le principe de la mémoire. Imaginez si vous pouviez vous souvenir de TOUT depuis votre naissance. Pénible non?

Mais donc quand vous gagnez, à répétition, un réseau neuronal se créer autour de cette action de gagner. Un réseau se créé ou se forme en permanence dans vos cerveaux. Il n’y a pas d’actions neutres pour vos cerveaux. Ni de bonnes ou de mauvaises. Une action morale ne l’est que par le souvenir et le schéma neuronal qu’elle engendre. Certains textes (religieux, politiques, scientifiques) tentent de forcer le réseau mais tout ça est un conditionnement, (certains diront une manipulation, à vous de choisir votre angle de vue).

Un grand débat chez ceux qui savent est de définir l’origine et la consistance de la nature humaine pour savoir s’il est bon ou mauvais à la naissance. Si vraiment vous êtes curieux de creuser la question, je vous suggère de lire ce livre de Erich Fromm : La passion de détruire. Si vous voulez juste savoir ce qu’il en est de gérer ses émotions faut lire encore un peu après.

Donc, une émotion est suscitée par les événements. Parfois vous maîtrisez les tenants et les aboutissants, et parfois bah c’est les événements qui vous tiennent. Le facteur chance dans la vie est parfois plus important qu’on ne l’imagine. Vous pensez que vous n’avez pas de chance, que la vie s’acharne, eh bah la vie s’en moque. C’est un facteur de probabilité qui intervient. A vous de rendre les probabilités favorables à vos actions.

Exemple : vous vous retrouvez au milieu d’une bagarre de mecs bourré dans une boîte de nuit. Vous pensez que c’est pas de chance mais une bagarre, statistiquement, ça arrive plus souvent la nuit en boîte que dans un salon de thé à 16h00. La suite d’événements qui vous a amené à cet instant T se résume à plus que « pas de chance ». Si vous prenez des cours de self défense et que vous buvez de l’alcool avec modération, vous limitez les facteurs dangereux d’une lutte à mains nue ou parfois armée.

Est-ce que c’est le moment de jouer? Est-ce qu’il vaut pas mieux se coucher? C’est quoi la chance que j’ai de toucher? Sur le papier c’est simple, mais gérer le facteur émotionnel en état de stress, fatigué, malade rend la vie plus pimentée. Pour gérer une émotion, il faut utiliser une carte distribuée à la naissance à tout le monde sans exception : le libre arbitre. Etre ce que vous voulez, même le doigt coincé dans une porte, parfois très longtemps est un entraînement quotidien sinon une habitude.

Vous l’aurez compris depuis le début, on a parlé que de poker. Dans la durée, le meilleur moyen de gagner, c’est de gérer ses émotions. Entraînez-vous, ça vous sera utile même dans la vie. Sinon laissé un peu de place au hasard, ça pimente aussi les événements.

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