Deux sujets qui reviennent souvent sur ce blog : la santé et l’argent. J’en ai même fais un livre… Mais ce qui me fascine le plus, ce n’est pas une faculté hors du commun à courir longtemps par exemple, ou de voir des zéros qui s’alignent sur un compte en banque (si vous vous demandez, j’en vois 2 après la virgule, comme tout le monde j’imagine). Ce que j’aime c’est les émotions que ça procure.
Pour ressentir des choses folles, vous pouvez miser votre paye à la roulette, ou prendre des substances parfois légales qui vont complètement désinhibés vos émotions. C’est la partie facile des modes de vies possibles. C’est celle que l’on recherche parfois quand on espère gagner le jackpot. « Et si ma vie changeait du jour au lendemain, je ferais quoi? ». Dans mes théories, elle peut toujours changer du jour au lendemain et on est tous confronté au moins une fois dans notre vie à un changement brutal. La crise du Covid nous l’a rappelé… MAIS, et c’est un « mais » majuscule, c’est tout de même plus facile maintenant.
La seule chose qui ne change pas malgré les événements, c’est le cerveau humain et sa capacité à générer des émotions qui vont transformer la réalité. Quand on utilise un lieu commun comme « le covid a fait du mal à tout le monde », ça signifie surtout que ça a fait du mal à celui qui vous en parle. Je ne parle pas des actualités en général car c’est souvent trop ciblé (loi de proximité et loi du mort au kilomètre que je vous invite à étudier, même de loin). Mais il est évident que cette période si particulière fera l’objet d’un petit chapitre dans les manuels d’histoire d’ici quelques années.
Alors, pour générer des émotions, les événements sont parfois frappants, parfois mielleux, parfois incolores et inodores. Pour résumer, quoique vous pensiez, c’est la vie qui tabasse le plus fort même si c’est souvent le fait d’actions humaines. Pour vivre les aventures que la vie nous réserve, il y a pleins de possibilités, mais il semble que le progrès augmente sans cesse le nombre de possibilités. Prenons simplement le milieu du divertissement en général. Les possibilités de s’amuser sont juste incroyables.
Si vous avez une trentaine d’années (comme moi), que vous avez grandi avec l’explosion des jeux vidéos (comme moi), et que vous aviez un jeux par semestre que vous usiez jusqu’à la moelle (comme moi), alors vous devez trouver l’époque formidable. Il y a une multitude de jeux gratuits aujourd’hui d’une qualité exceptionnelle qui permettent un divertissement auquel vous n’aviez pas accès sans débourser beaucoup d’argent. Ironie de l’histoire, je manque de temps pour jouer maintenant et j’achète de loin plus de jeux que je ne pourrai en finir en une vie. Pareil avec les bouquins…
Si vous étiez féru de cinéma, vous aviez peut-être un abonnement à vidéo futur (haha) et vous payiez 4 euros la location d’un DVD ou d’une VHS. Bon, j’avoue le paquet de clopes est passé de 3 euros en 2002 à 10 euros aujourd’hui. C’était pas mieux avant, c’était juste différent. Le plus fou pour moi, c’est toujours de penser que vous avez accès au savoir de l’humanité depuis votre smartphone. Si vous me lisez à cet instant précis, vous avez accès à internet. Vous pouvez tout apprendre, depuis comment faire pousser des fraises, à comment devenir super musclé en passant par comment améliorer sa sexualité, etc…
Vous pouvez même apprendre le magnétisme. La seule chose qui ne change pas, c’est notre faculté à éprouver des émotions! Et elle dépend souvent de notre grille de lecture de la perception que nous avons de la réalité. Vous entendrez que la dernière crise était le sacrifice d’une génération ou une terre d’opportunités. Imaginez ce qu’aurait pensé un paysan moyen en 1920, après 1 400 000 mort en France pendant la 1ère Guerre Mondiale (pour une population d’environ 40 millions de personnes) quand on lui parlait de crise. Surtout qu’il en connaîtra d’autres des crises ce paysan s’il vit jusqu’en 1960 par exemple. Imaginez qu’en plus, il puisse avoir accès aux bibliothèques du monde entier, dans toutes les langues.
« Oui mais Boris, on peut pas comparer ce qui est pas comparable ». Effectivement, car le progrès modifie notre grille de lecture. Et le progrès n’est pas linéaire. Il modifie juste notre perception de la réalité, du monde. La seule chose qui ne change pas, ce sont nos émotions : La peur, l’amour, la faim, la joie n’ont pas bougé depuis quelques centaines de milliers d’années. Alors pourquoi certains s’estiment pas heureux? Le mécanisme est certainement le même qu’il y a des milliers d’années : Ils pensent qu’ils ne trouveront pas de solution pour résoudre un problème.
S’il faut plus d’argent, il existe des moyens d’en générer plus. S’il faut plus de santé, il existe des moyens d’en générer plus. La tragédie intervient quand malgré l’argent et la santé nécessaire, vous ne trouvez pas de solution qui vous convient. Mais vous savez qu’il existe une bibliothèque d’Alexandrie qui tient certainement dans votre poche et qui détient au moins un début de solution quelque soit votre problème.
Une dernière chose qui n’a pas changé : le libre-arbitre. Bien que certains se soient essayer à trouver un moyen de le manipuler, je vous assure que depuis cette histoire de pomme, avec les deux premiers humaines et le serpent, personne a trouvé un moyen efficace de manipuler durablement le libre-arbitre. Rien ni personne ne peut prévoir votre réaction émotionnelle et ses conséquences face à un événement. Ou alors peut-être à de rares exceptions. Mais les exceptions sont rares et si vous avez un cerveau, deux bras, deux jambes ET une connexion internet, gardez espoir, vous finirez bien par trouver une solution, à force de chercher.
Portez-vous bien,
Boris
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