Récemment je regardais la chaîne Brut et des gens qui vont dans l’espace évoquaient un syndrome psychologique particuliers la première fois que l’on voit la planète et sa forme sphérique : une sensation de faire partie d’un tout universel. Il faut bien ça je pense pour être frappé d’un coup par notre condition et tout ce qu’elle comporte de merveilleux.
Alors si vous avez des factures à payer, des rentrées d’argent gelées, que tout va mal, voici un moyen de s’émerveiller quelques instants. La situation ne va pas s’améliorer (il faudrait pour ça cesser de lire mon article et construire une solution dès maintenant) mais si vous voulez flâner par ce beau dimanche et éprouver de belles émotions, c’est le bon endroit.
Parce qu’il y a une semaine, j’ai jeté une bouteille à la mer en espérant que quelqu’un veuille me raconter une histoire incroyable comme celle d’Arlette. Je vois sur les réseaux sociaux quand je souhaite une « température » du monde extérieur pleins d’histoires de la vie ordinaire. Des gens qui boivent des coups, d’autres qui jouent avec leurs enfants, certains qui se révoltent, d’autres qui proposent un peu de sagesse.
C’est l’effet de rouler sur l’autoroute et de regarder par la fenêtre à voir un paysage sans le contempler. C’est pour ça que je partage très peu ce que je vois, je le trouve souvent commun. Ce n’est pas péjoratif, c’est juste que le temps est une ressource très précieuse à mes yeux, et partager une histoire de la vie ordinaire me donne l’impression de faire perdre son temps, à moins de le faire au téléphone ou autour d’un café bien sûr.
Mais dans mon passé lointain d’étudiant en journalisme, j’ai appris à raconter les histoires. On peut en inventer aussi, comme je le fais dans mes chroniques sur les voyages dans le temps, mais il y a une saveur toute particulière aux histoires que l’on raconte et à celles que l’on écoute. Encore plus quand elles sont incroyables. Qu’entend-on par incroyable? En général c’est une histoire qui finit bien où le héro a vécu pleins d’événements intenses. Arlette est un exemple parfait. Mais c’est une histoire sur 7,5 milliards d’êtres humains.
Je me suis ensuite demandé, combien de gens vivent et meurent chaque jour. Toujours dans l’idée que l’on doit diriger son regard, ses intentions et ses émotions vers quelque chose de beau, je me dis qu’il doit bien y avoir du choix dans les histoires, dans le monde entier. Pour vous éclairer, voici les statistiques mondiales en temps réel : https://www.worldometers.info/fr/.
Effectivement il y a du choix. La chose qui a créé l’univers et la matière s’est bien débrouillé avec des milliards de milliards de galaxies et d’étoiles pour nous permettre d’avoir des milliards d’êtres humains sur la même planète, avec autant d’histoires exceptionnelles à raconter. Il y a bien sûr beaucoup de tranches de la vie ordinaires, mais je garde cette intime conviction qu’il reste des récits fantastiques à explorer.
L’étape la plus difficile dans un récit authentique c’est de le trouver. Je ne veux pas prospecter et m’inviter dans la vie des gens pour leur mettre un micro sous la bouche et leur dire « racontez-moi! ». C’est une reconnaissance infinie que j’ai pour Arlette d’avoir partagé son histoire et qui m’a permis ensuite de vous la raconter.
Alors voilà, si vous connaissez des gens avec des histoires qui finissent bien et qui donnent de l’inspiration, dîtes-leur de me contacter s’ils voulaient en faire un récit pour les autres. Au milieu des photos de vos vacances et de vos apéros, ça sera sympa une photo d’une « Arlette » que vous ne connaissez pas et qui vous montrera un récit qui engendrera de belles émotions.
Ça vous évitera d’avoir à aller dans l’espace pour vous aider à vous rendre compte que vous faîtes partie d’un tout universel…
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